Québec : Les subventions en voiture électrique font long feu
En ce moment, la pertinence de l’octroi des aides aux automobilistes par le gouvernement québécois à ceux qui se convertissent aux véhicules électriques est remise en cause. Même si de nos jours, le volume des ventes relatives à ces modèles est revu à la hausse, il est toujours observé que les véhicules thermiques ne sont pas prêts à céder du terrain. Pas étonnant que l’atténuation de l’émission de gaz à effet de serre ou GES avance au ralenti.
La nécessité d’une mesure draconienne : suppression des voitures thermiques de la circulation
Selon IEDM ou Institut Economique De Montréal, le coût des aides gouvernementales engagées dans promotion de l’achat des voitures électriques n’est pas proportionnel au résultat attendu. Certes, le nombre des voitures électriques vendues sur le marché est en progression, mais il y a lieu de constater que la circulation est encore inondée de véhicules thermiques. Une option toujours prisée par les automobilistes, habitués, ou jeunes conducteurs. Dans ce contexte, le gouvernement du pays a relevé le défi de faire rouler d’ici 2030 un million de « véhicules propres ». Une mesure qui pourrait entièrement chambouler la vie quotidienne de chaque habitant.
Or, l’atteinte d’un tel objectif implique la réduction d’une manière significative du nombre des voitures à essence ou diesel qui circulent dans le pays. Et au rythme actuel, la baisse de l’émission du GES est seulement estimée à 3,6% dans 10 ans.
Les subventions des automobilistes : un investissement ruineux pour l’État
Au Québec, lors de la souscription à un credit auto le moins cher destiné à l’acquisition d’une voiture à moteur électrique, l’État supporte le coût lié à la transaction tout en payant les dépenses engendrées par la pose d’une borne de charge auprès de l’acquéreur. D’une manière générale, cette contribution de l’environnement s’élève à 8.600 dollars. Du côté de l’automobiliste, le montant de l’aide est considérable. En revanche, ce n’est pas le cas des impacts environnementaux et financiers attendus de ces gros investissements.
Les chiffres montrent que l’État débourse près de 300 dollars par tonne de gaz émis. Pour l’IEDM, le résultat est plutôt faible, voire insignifiant, par rapport au montant de la somme investie.En bref, il est sans aucun doute que l’énergie électrique constitue l’énergie de la génération future. Cependant, le coût engagé par le gouvernement pour soutenir l’acquisition des véhicules électriques reste élevé ce qui pourrait retarder l’atteint de l’objectif fixé.